
L'antiquité
Dès l' Antiquité l’hypnose fait son apparition
mais c’est en fait dès la préhistoire que des formes
d’hypnose sont apparues. En effet des peintures
rupestres préhistoriques représentant des
guérisseurs chamaniques ont été retrouvées.
Homère dans L’Illiade au IX ème av JC expliquait
que la méditation pouvait permettre certaines
guérisons. Les médecins grecs utilisent eux les
incantations et les songes dans le sanctuaire
d’Epidaure ( culte d’Asclépios ). Les Egyptiens
(vers 4000 av JC ) ont utilisé l’hypnose par le biais
de magnétiseurs. Georg Ebers achète et traduit en
1862 un papyrus trouvé à Louxor dans la même
année par Edwin Smith.
Ce papyrus est le plus ancien traité médical. Il contient la phrase : “ Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s’en aille “ et “ La parole m’a été donnée par le maître de l’univers afin d’expulser la souffrance “. Les archéologues égyptiens ont prouvé que les prêtres guérissaient leurs patients en les plongeant dans une forme de transe, ils parlent même d’incantations.
Chez les hébreux, ce sont les lévites qui s’occupent de la médecine en purifiant les corps des patients par le biais de sacrifices expiatoires ( sacrifices au cours duquel la victime est soumise à des rites pour se faire pardonner ses pêchés). Léon Chertock écrivait en 1957 « On suppose que les Hébreux connaissaient déjà l’analgésie par des procédés psychologiques. L’état dans lequel s’est trouvé Adam, lors de la création d’Eve, est désigné dans le texte hébreu par le mot ‘Tardemah ‘. Ce mot est traduit habituellement par ‘sommeil profond ‘. Tardemah ne signifie pas sommeil ordinaire ; on le traduit parfois par léthargie, insensibilité, transe. ». Il veut dire par là que les hébreux étaient parmi les premiers à utiliser l’hypnose et plus particulièrement l’analgésie qui est l'interruption de la transmission du signal neuronal de douleur depuis la zone souffrante vers le cerveau.

