
Au départ, l’hypnose est une méthode mise au point en psychiatrie : en court-circuitant les processus mentaux (pensée, raisonnement, langage, perception, mémoire, émotions, motricité…) cela permet d'atteindre plus facilement l’inconscient.
Ceci permet de faire ressurgir des problèmes ou des traumatismes liés à l’enfance ou à un passage difficile dans la vie de l’individu.
De plus, il existe deux grandes formes d’hypnose. La première est dite hypnose de “suggestion” utilisée jusqu’à Freud (médecin neurologue Autrichien). L’hypnotiseur suggère à un individu réceptif une action par le biais de la parole ; d’un geste ou d’une pression corporelle sur le corps de l’individu. Cela est réalisé par les hypnotiseurs de spectacle qui parviennent à faire “dormir” une salle entière par le biais de la suggestion.
D’autre part la seconde forme d’hypnose est appelée l’hypnose Ericksonienne. Cette une manière plus douce qui a donné naissance à de nombreuses thérapies telle que la thérapie familiale. Comme le disait le thérapeute Milton Erickson “L’inconscient est profondément bon et puissant ; il se révèle une puissance bienveillante avec laquelle l’état hypnotique doit permettre de coopérer. L’hypnose Ericksonienne a pour but d’amener conscient et inconscient à travailler ensemble pour déclencher les changements utiles à la résolution du problème.” L’hypnose Ericksonienne est dite d’hypnose douce car elle ne suggère pas d’action à l’individu. Le thérapeute utilise un langage symbolique pour la personne ce qui peut l’aider à résoudre son problème. (Exemple : Si la personne a un traumatisme lié à un abandon de ses parents, le thérapeute va utiliser un langage qui va faire remonter le patient dans ses souvenirs jusqu’au moment ou il va ressentir cet abandon.)
Le fonctionnement de l'hypnose est d’une part un sujet de spectacle mais est surtout de plus en plus utilisé par des thérapeutes pour y traiter des sujets plus importants tel que l’arrêt du tabac où le praticien va essayer de faire associer au fumeur le tabac comme une sensation de nausée. De plus l’hypnose peut être aussi utilisée comme anti-stress car l’hypnose est dans un premier temps un état de relaxation et de bien être, ce qui permet aux éléments stressants (études, travail…) d’être oubliés. Enfin, lors d’une séance d’hypnose la production d’endorphine (C45H63O15N10S) sécrétée par l’hypophyse et l’hypothalamus est à son maximum, ce qui permet là aussi une sensation de bien être et de ne pas ressentir la douleur. Depuis peux, une nouvelle technique d’hypnose est arrivée en France ; elle a été développée puis importée sur notre térritoire grâce au psychiatre David Servan-Schreiber grâce à son ouvrage Guérir. Cette téchnique est nommée EMDR (Eye Movement Desentization and Reprocessing). Elle consiste à reprogrammer et à désensibiliser l’oeil par le biais de mouvements de celui-ci. Mais cette méthode attend encore de faire ses preuves.
Enfin, la question que tout Homme se pose sur l’hypnose : y a-t-il un danger ? L’hypnotiseur ne peut pas tout faire faire à un individu. Dans le cerveau, il y a des limites. Si l’hypnotiseur demande à un individu de faire un strip-tease, si cette personne ne veut vraiment pas le faire dans un état conscient, il ne le réalisera pas non plus dans un état inconscient. Si au contraire cela est réalisé par la personne c’est peut-être que cette personne a des pulsions exhibitionnistes. C’est ce qu’on appelle en hypnose la limite de la faculté.

